Adhérent à la CGT depuis 1917, Collé adhéra par la suite au syndicat unique du bâtiment CGTSR. En 1936 il était semble-t-il à Toulon et était partisan de réintégrer la CGT réunifiée.
Le 13 septembre 1936, il présida le congrès tenu à Toulon par la Fédération anarchiste provençale auquel participèrent une dizaine de groupes (La Ciotat, l’Athénée libertaire, Toulon, Nice, le groupe Sacco et Vanzetti, le groupe Action libertaire, La Seyne, le groupe L’Aurore, la Fédération italienne de Marseille) et des individualités de Sarrary, Solliés, Collobrière, Marseille, Six-Fours-la-Plage. Divers rapports y furent présentés et discutés notamment par les compagnons Collé, Diné (sur le syndicalisme), Roussel, Pascal, Girelli, Casanova, Bregliano (sur la presse), Martial Desmouilins (sur le fédéralisme), Pascal, Gleize (sur la position face à la guerre). A la fin du congrès avait été adopté un ordre du jour de soutien aux compagnons espagnols et exigeant « La fin du blocus ignoble que fait le gouvernement du Front populaire aux antifascistes espagnols » et demandant la libre circulation en France des journaux révolutionnaires espagnols.