C’est en 1935 que Ricardo Alvarez avait quitté son village natal pour aller avec sa famille à Sallent pour y travailler aux mines de potasse. Il avait immédiatement adhéré aux Jeunesses libertaires (FIJL) dont, au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, il était le secrétaire. Après avoir combattu dans l’armée républicaine, il était passé en France lors de la Retirada. Il fut interné au camp d’Argelès puis enrôlé en janvier 1940 dans une compagnie de travailleurs étrangers pour aller travailler comme mineur de fond au puits Pontil à Pradel (Gard).
En novembre 1946, victime de la silicose, il dut cesser toute activité. Installé à Le Pradel avec sa compagne Julia et leurs enfants, il milita à la CNT du Gard où il occupa divers postes de responsabilité (Comité départemental du Gard, Fédération locale de La Grand-Combe, Commission de relations de l’Hérault-Gard-Lozère où il fut notamment secrétaire à la propagande). En janvier 1947 il avait été nommé secrétaire provisoire de la Fédération nationale de l’industrie mininière de la CNT en exil. Il s’installa par la suite à Alès où il décéda fin septembre ou début octobre 1974 et fut inhumé le 3 octobre.