C’est encore tout jeune adolescent que Ludovico Caioli avait émigré avec son père à Piombino où il entra en apprentissage aux aciéries et entra en contact avec le mouvement libertaire et syndical.
Dès l’âge de 13 ans il était un des plus actifs militants du groupe de jeunes P. Gori. Pendant la période du Biennio Rosso, avec le groupe anarchiste gli Scamiciati, il participa à toutes les agitations et lutes ouvrières à Piombino et notamment lors du mouvement contre la vie chère en 1919. Suite à la répression policière et fasciste, il avait gagné la région de Rome où il rencontra Malatesta avant de revenir en Toscane où il fut arête pour “desertion” et fut emprisonné une année. A sa libération il alla à Aoste où, pendant toute la période fasciste, il travailla dans une aciérie et où il fit la connaissance de sa compagne Amelia. Tout en restant fidèle à l’anarchisme, il n’eut semble-t-il aucune activité politique pendant cette période.
A la chute du régime en 1943, il retourna à Piombino où il participa à la reconstruction de la Fédération anarchiste de Pise et aux groupes de Casina et Navacchio où il retrouva le compagnon Cornelio Giacomelli connu à l’époque u Biennio Rosso.
Ludovico Caioli, qui la semaine précédente s’était fait raconteur le congrès tenu par la FAI à Pise, est décédé à Navacchio le 14 mars 1991.