Le 1er mars 1893, Ernest Augendre, dont le domicile 11 rue Simart avait été perquisitionné, avait été arrêté pour « association de malfaiteurs » et avait protesté, affirmant qu’il n’était pas anarchiste.
Il était alors maçon et travaillait rue de Jouffroy chez M. Guillemot depuis janvier 1893.
Il figurait toutefois sur l’état départemental des anarchistes établi en décembre 1893, par la Préfecture de police. Il était considéré comme militant. On le trouvait également sur une liste d’anarchistes célibataires ou séparés de leurs femmes, ayant moins de 40 ans où il était indiqué qu’il était séparé de sa femme et avait deux enfants et sur une liste d’anarchistes au 20 février 1894, il habitait 6 rue Simart. Il se trouvait également sur une liste d’anarchistes signalés comme ayant commis un acte de propagande ou comme s’étant vanté d’en avoir commis, ou comme capables d’en commettre.
Il fut arrêté, sous l’inculpation d’association de malfaiteurs, le 1er mars 1894. Le commissaire Labat du quartier de la Goutte d’Or, perquisitionna sans résultat, son domicile, 6 rue Eugène Sue. Il fut libéré le 7 mars 1894 mais fut toutefois fiché comme anarchiste.
Le 1er juillet 1894 son domicile, 6 rue Eugène Sue, fut à nouveau perquisitionné sans résultat.
Augendre se trouvait sur une liste d’anarchistes connus de la 3e brigade de la Préfecture de police et ayant des dossiers, établie le 10 septembre 1894. Son dossier portait le numéro 5.724. Il était également sur la liste des anarchistes du 18e arrondissement.
Il figurait toujours sur l’état récapitulatif des anarchistes établi le 31 décembre 1896.
Sur une liste établie après 1900, par la Préfecture de police, il était signalé comme demeurant 51 rue du Mont Cenis et de nationalité française.