Acquis aux idées libertaires dès son adolescence, Georges Barbier était membre au début des années 1910 du groupe anarchiste de Corbie (Somme) adhérent à la Fédération révolutionnaire de la Somme. En 1912 il était tenu par la police comme le « chef du parti libertaire à Corbie » où il organisait parfois des réunions mais ne vendait pas la presse libertaire, recevant des journaux d’Amiens qu’il distribuait à ses compagnons.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale il était membre du groupe anarchiste d’Amiens et collaborait au journal Germinal. Comme son ami Barbet, il fut enthousiasmé par la Révolution russe et avec ce dernier, rejoignit les rangs du Parti communiste dès le début de l’année 1921 mais où il refusa d’accepter toute responsabilité. Elu cette même année secrétaire adjoint de la Bourse du travail et secrétaire du syndicat CGT des métaux d’Amiens, il entraîna son syndicat dans l’adhésion à la CGTU. Il fut par la suite le secrétaire du syndicat CGTU des représentants de commerce d’Amiens (voir sa notice complète dans le Maitron).
Y-a-t-il identité ou parenté avec Georges Barbier militant de la CGTSR à Fresseneville, et/ou avec le Barbier qui fut volontaire en Espagne en 1936 ?