Fils d’un ouvrier ardoisier, Jean-Marie Baedelay fut également ardoisier. Résidant à Cobrée, il était marié à Marie Louise Vinoze dont il eut un enfant. En 1925 il était le trésorier du syndicat autonome des ouvriers ardoisiers de Noyant La Gravoyère dont le secrétaire était Auguste Richard. Dans les années 1930 il était le trésorier du syndicat autonome ardoisier de Noyant-laGravoyère adhérent à la CGTSR.
Jean-Marie Bardelay, retraité des ardoisières inscrit au Carnet B depuis l’automne 1938, était signalé comme anarchiste du Maine-et-Loire dans un rapport du préfet daté de janvier 1939. Il résidait à Noyant La Gravoyière et était abonné au Libertaire. Selon la police il était « un anarchiste convaincu, ayant un caractère indépendant et autoritaire », possédant « un ascendant important qu’il poursuit sous le manteau, parfois accompagnée de menaces ».
En 1940 il fut interné pour pacifisme puis, après avoir été libéré, fut dirogé sur le camp d’internement de Chateaubriand.
Dans certaines sources son nom est orthographié Bardelais.