C’est en Argentine, où il avait émigré encore enfant, que José Corral avait commencé à travailler comme cheminot et à militer dans le mouvement libertaire.
Pendant la guerre civile espagnole, il participa à divers groupes anatifascistes et comités de solidarité à la révolution.
En 1941 il participait à l’édition du journal Solidaridad obrera (Buenos Aires, 1941-1943), impulsé par la FACA, ce qui lui valut d’être emprisonné.
En 1959, il participait comme délégué de l’Union Ferroviaire au congrès normalisateur de la CGT ; face à l’hégémonie des péronistes et des communistes, il donnait alors son appui au noyau syndicaliste appelé 32 gremios mayoritarios democraticos dont il allait être nommé responsable de presse.
Influencé par les idées positivistes de George Friedrich Nicolai, il impulsait en 1954 et avec notamment Nestor Artola, la création de la Société des Amis de la Science à Lanus ; il participait également à l’Ateneo Ciudad de Avellaneda, à la bibliothèque Sol del Plata de Remedios de Escalada et présidait, lors de sa constitution la Fédération des Entités culturelles de Lanus. Il avait également participé à la fondation du journal Reconstruir (Buenos Aires, 1946-1959 & 1959-1976) dont il fut l’administrateur et un collaborateur permanent.
José Corral est mort à Buenos Aires le 29 janvier 1962.
Eliseo Fernandez Fernandez