Gaston Blavier avait été signalé en 1893 comme fréquentant certains anarchistes de Reims dont Geoffroy Pflug (père). Le 7 mars il avait été arrêté, en état d’ébriété selon la police, en criant « Vive l’anarchie, vive la révolution sociale » et avait été condamné le lendemain à 6 jours de prison pour « outrages à agents ». Il avait alors été inscrit à l’état vert n°1 des anarchistes. En 1894, toujours selon la police, il semblait ne plus s’occuper de politique. Fin décembre 1899 il avait quitté Reims où il ne s’était plus fait remarquer comme anarchiste mais avait été inscrit à l’état vert n°2 des anarchistes disparus et/ou nomades, et avait gagné la région parisienne. Il fut proposé à la radiation des listes d’anarchistes en 1905.
Il y a vraisemblablement identité avec le Blavier, chez qui en 1882, après la scission survenue dans le groupe socialiste collectiviste, et selon les déclarations de Patat lors d’un interrogatoire de police, s’était déroulée la première réunion de constitution du groupe anarchiste de Reims.