Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BERRAR LAPLAZA, Santiago “El MANO”

Né le 6 novembre 1902 à Castejon de Valdejasa (Saragosse) — Docker — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Algérie — Coventry (Grande-Bretagne)
Article mis en ligne le 15 août 2013
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps
Santiago Berrar Laplaza

Santiago Berrar Laplaza El Maño avait émigré à Barcelone où il résidait au lotissement ouvrier de Casas Baratas de Part Vermell et travaillait sur le port au chargement et déchargement de charbon.

Militant de la CNT il fut à plusieurs reprises emprisonné notamment en novembre 1930, pour avoir diffusé des feuilles clandestines où il fut interné sur le bateau prison Manuel Arnus, en mai 1933 lors de la grève générale et en juillet 1934 lors de la grève des tramways. Il était également membre de l’Organisation sanitaire ouvrière (OSO).

Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il s’enrôla comme milicien dans la Colonne Los Aguiluchos et fut blessé au front en octobre 1936. A son retour à Barcelone il fit partie des patrouilles de contrôle dépendant des Comités de coordination et d’information qui avaient remplacé l’ancienne structure des Comités de défense.

Passé en France lors de la Retirada il fut interné dans divers camps dont celui d’Argelès puis au Fort de Collioure d’où il fut transféré en Algérie au camp de Djelfa. Après la débarquement allié en Afrique du Nord, il s’engagea dans l’armée britannique.

Après sa démobilisation il resta en Angleterre où il trouva un travail au chantier naval de Coventry et où il est décédé à une date inconnue.


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