Fiché au début des années 1900 à Paris puis à Saint-Ouen, Albert Coquin qui habitait 14 avenue Conti à La Garenne, était en 1925-1926 le trésorier du comité “L’Entraide” aux détenus politiques et à leurs familles ; il en devint le secrétaire l’année suivante jusqu’en novembre 1926 où il fut remplacé par Denant et Vathonne. Il était également membre de la Commission exécutive de la 13° Région fédérale (Drancy- Le Bourget- Bobigny) du Syndicat Unique du Bâtiment (SUB) et collaborait au Libertaire organe de l’Union Anarchiste (UA).
Il pourrait y avoir identité avec Coquin qui le 1er octobre 1921 avait été l’un des délégués au congrès tenu par la Fédération des syndicats industriels tenu à la Maison Commune du 49 rue de Bretagne à Paris. A ce congrès qui avait réuni une trentaine de délégués français et belges, il s’était notamment opposé avec Louis Rimbault et Lagrue aux propositions de Boisson, délégué de la Confédération des travailleurs du monde de Marseille qui avait proposé l’adhésion au Comité syndicaliste révolutionnaire et s’était déclaré favorable à la rétribution de permanents et “à la dictature provisoire des producteurs” en période transitoire.