Léon Droz, qui avait été réformé pour « défaut de conformation des épaules », et travaillait à Bazancourt, était membre au début des années 1890 des groupes anarchistes locaux. Selon la police il était « réputé comme étant d’un caractère exalté et violent, portant souvent un révolver sur lui » et « s’adonnant à la boisson depuis que sa femme l’a quitté ». Lors d’une perquisition le 19 février 1894, il se serait vanté dans un café voisin d’avoir suite à un « avertissement paru dans notre journal, d’avoir pris mes précautions pour cacher ce qui était compromettant ». En juillet 1894 la police signalait que son père, domicilié à Reims et chez qui avait été placé ses trois enfants, l’avait renvoyé de chez lui « attendu qu’il ne travaillait plus régulièrement ». Considéré comme « partisan d’un programme socialiste, mais sans tendance révolutionnaire », il fut rayé des listes d’anarchistes en 1895.
DROZ, Charles, François, Xavier dit Léon
Né le 20 octobre 1879 à Novion Porcien (Ardennes) — Tisseur — Bazancourt (Marne)