Filippo Benedetti avait commencé à militer à Senigallia au Parti socialiste italien d’unité prolétarienne (PSIUP), scission en 1964 de la gauche du parti socialiste refusant l’alliance avec la démocratie chrétienne et dont il fut conseiller municipal.
Nommé enseignant à Bologne, où il allait rencontrer sa compagne une enseignante libertaire, il allait radicaliser sa critique du système et devenir un militant actif du groupe extra parlementaire Voce operaia, puis de se rapprocher de plus en plus des idées libertaires. Il fut à Bologne l’un des animateurs avec de nombreux compagnons des comités de bases de l’enseignement (COBAS).
Tombé gravement malade à la fin des années 1990, il prit sa retraite et retourna avec sa compagne à Senigallia où il participa à la fondation d’un journal local indépendant et continua jusqu’à ses dernières forces à participer et appuyer les luttes sociales. Filippo Benedetti est décédé à Senigallia en avril 2010.