Suite au mouvement insurrectionnel de 1934, Juan Claramunt Vilamajo avait été interné sur un navire-prison à Barcelone. Pendant la guerre civile, où l’un de ses frères, Lorenzo, fut tué sur le front de teruel, il fut milicien.
Blessé le 11 janvier 1939 lors de combats à Montblanc et Espligues de Francoli, il fut hospitalisé le lendemain à Barcelone puis, le 24 évacué avec sa compagne et leur fils âgé de 18 mois, vers la France lors de la Retirada. Il fut interné dans divers camps dont Agde, Argelès et Saint-Cyprien. Pendant la Seconde Guerre mondiale cinq membres de sa famille seront déportés aux camps de concentration de Mauthausen et Gusen où son père, José Claramunt Segura, (né le 25 juillet 1891 à Belianes) décéda le 28 janvier 1941.
A la Libération il s’installa à Cournonterral où il milita à la FL-CNT. Après la disparition de cette fédération, il fut membre de la FL de Montpellier dont il fut un temps secrétaire à la fin des années 1960.
Juan Claramunt, dont la compagne Genoveva Giribet (1915-2001) avait été un active militante de la collectivité de Suquets pendant la révolution, a collaboré à la plupart des journaux de l’exil dont Le Combat syndicaliste, Espoir et Cenit. Au début des années 2000 il participait aux activités culturelles de l’Ateneo Louise Michel de Perpignan.