Francisco Diezhandino était membre de la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF) de la CNT à Madrid. En 1934 il fut délégué au congrès tenu par la Fédération à Madrid. Dès août 1936 il fut le responsable avec José Gonzalez et Montoliu du Comité d’exploitation des chemins de fer.
Exilé en France lors de la Retirada, il se réfugia à Manosque (Basses-Alpes) puis en 1940 rejoignit la Colonie libertaire d’Aymare (Lot) qui venait d’être acquise par la CNT et la SIA et où se trouvaient déjà sa compagne et leurs enfants. Il en fut l’un des administrateurs jusqu’à la Libération.
Délégué au premier congrès tenu par la CNT en exil en mai 1945, il opta ensuite, lors de la scission, pour la tendance dite collaborationniste où il occupa plusieurs postes de responsabilité notamment au secrétariat de défense (1946-1947, 1954, 1957-58, 1960) et en 1958 comme vice secrétaire de cette tendance. En octobre 1957 il participa à la réunion des régionales d’origine tenue à Toulouse. Francisco Diezhandino travaillait depuis 1947 comme peintre à Toulouse.
Il y a peut être identité avec Francisco Diez qui avait été orateur lors d’un meeting à Tuy le 1er mai 1931 et avait été délégué des syndicats de Pontevedra, Villagarcia et Santiago au congrès des cheminots cénétistes tenu en mars 1932