Indalecio Duran Ricote avait adhéré très jeune à la CNT. Cheminot il travailla à Arranjuez, Madrid et Barcelone et participa aux mouvements révolutionnaires des années 1930. Au moment de la révoltion il était à Barcelone militant de la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF) de la CNT et en 1937 était membre du Comité de contrôle de la compagnie de chemins de fer MZA.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp d’Argelès puis enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers.
A la Libération il s’installa à Bordeaux où à la fin 1947 il était le secrétaire de la FL-CNT aux cotés de Romero (trésorier), Castello (vice secrétaire), Gayete (coordination) et P. Alonso (propagande). Début 1947 il était le secrétaire pour les Basses-Pyrénées, Landes, Dordogne et Gironde du Comité régional de la Fédération nationale des industries ferroviaires (FNIF). Avec d’autres compagnons — dont Juan Jimenez et Espiga — il fonda une coopérative du bâtiment. Très lié à Laureano Cerrada, il fut également en 1948 le responsable du bulletin Cultura ferroviairia, organe de la FNIF en exil. Dans les années 1960 il était le secrétaire de la FNIF en exil. Il est décédé à Bordeaux en octobre 1970.