Très tôt anticlérical, Umberto Adami avait émigré en Suisse en mai 1908. Il travailla d’abord comme aide comptable puis comme maçon à Zürich où il fréquenta les compagnons anarchistes Elios Luzi et Bastiano Maestri. Il était également en contact avec Luigi Bertoni à Genève et le Il Risveglio socialista anarchico.
Avec l’aide de Bastiano Maestri il édita à partir du 1er mai 1911 le journal Vecchia Battaglia qui n’eut que 3 numéros et où il incita les maçons à se mettre en grève. Son active participation à cette grève, lui valut d’être expulsé du canton de Zürich puis de Suisse à la fin 1911. Il alla alors chez son père à Bassano.
En mars 1912, Adami qui se qualifiait comme un « anarchiste individualiste » fut impliqué dans un prétendu complot destiné à attenter à la vie du président du conseil Giliotti, accusation à laquelle il répondit par une déclaration affirmant qu’il n’avait jamais envisagé de tuer quiconque. En juin 1912 il partit travailler comme garçon au buffet de la gare de Vérone, puis en 1918 ouvrit une auberge et cessa de s’occuper de politique. Toutefois en 1920 il était toujours secrétaire de la chambre du travail. Il continua d’être tenu sous surveillance par la police qui notait qu’il « avait conservé ses idées et en faisait la propagande auprès de ses amis ».
Umberto Adami est décédé à Vérone le 20 mai 1925.