Après des études élémentaire, Giulio Conte avait commencé à travailler et avait adhéré d’abord au socialisme puis, après la scission de Livourne, à la section locale des Jeunesses communistes. En 1922, cédant aux pressions familiales, il avait adhéré au Parti national fasciste (PNF) et prit part à la marche sur Rome. L’année suivante il allait à Cornigliano (Gênes) où il allait trvailler aux aciétries Ansaldo avant de tomber malade et de devenir vendeur de livres pour une maison d’éditions de Milan où il s’installa en 1925. C’est à cette époque qu’il fut gagné à l’anarchisme et au syndicalisme par notamment Gino Petracchini, Virgiliio Salvatore et les responsables de l’USI Giovanneti et Modugno.
Il alla ensuite à Turin où il allait travailler quelque temps à l’usine Michelin, avant d’être licencié et de ne plus trouver de travail après avoir été exclu du PNF et avoir refusé d’adhérer ay syndicat fascisre. Revenu à Gênes en 1926, il y épousait en août Eleonora Benazzi, puis en septembre s’exilait en France à Evian-les-Bains (Haute-Savoie) où il allait développer une intense activité antifasciste et devenir le responsable d’une section de la Ligue italienne des droits de l’homle (LIDU). En 1928 il fut incrit sur les registres « Rubrica du frontiera », comme à srveiller. A cette même époque et vu son passé d’ancien adhérent au PNF, il dut prouver au sein de l’émigration italienne sa sincérité et sa bonne foi dans son adhésion à l’antifascisme.
Après que sa compagne l’ait rejoint, il s’installa en 1930 à Annemasse où il résidait Clos Greffier et continua ses activités de propagandiste anarchiste et antifasciste. Il y fut signalé en novembre 1934 sur la liste n°2 des anarchistes italiens et était à l’époque en relations avec les compagnons de Genève. Toutefois, en 1935n la police notait qu’il ne déployait plus « actuellement une grande activité ».
En janvier 1936 il parrticipa à Genève à une réunion présidée par Luigi Bertoni sur les difficultés rencontrée en France par le mouvement. En septembre 1936 il parti pour l’Espagne et s’enrôla comme milicien dans la section italienne de la Colonne Ascaso. Il y était membre du groupe Angiolillo formé de E. Canzi, A. Catozzi, N. Casati, E. Bruna, V. Battistutta, P. Crespi, L. Franciosi, S. Foseri, G. Alcoghi, F. Franchi, G. Fontana, A. Balzanini, T. Carti, F. Ferrini, A. Gatani, B. Eliconi, L. Fascioda, R. Gori et E. Gilioli. Tombé malade, il rentra en France au bout de quelques moi. Il participa alors au comité de soutien à la révolution espagnole de Chambéry avec notamment T. Serra, E. Zambonini et D. Armanetti.
Lors du déclenchement de la Segonde guerre mondiale, il fut interné ua camp du Vernet d’Ariège et, fin avril 1941, fut remis aux autorités italiennes. Il fut alors condamné à 5 ans d’internement et envoyé au confinat de Ventotene. Libéré en juillet 1943 à la chute du fascisme, il retpurna à Gênes où il s’intégra à la Résistance et, sous le nom de Mario fut partsan dans le commando régional du Corpo voluntari della libertà. Lors de l’insurrection de la ville le 25 avril 1945, il participa notamment à l’attaque du local des Brigades noires situé au cercle Tellini et dans laquelle fut tué le compagnon Gastone Cianchi.
Giulio Conte, gravement malade, est décédé le 25 novembre 1954 à l’hôpital San Martino de Gênes.