Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CHAVAT Jules

Né le 8 janvier 1889 à Saint-Marcellin (Isère) — mort en 1972 — Employé - CGT - Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 11 janvier 2007
dernière modification le 9 septembre 2024

par R.D.

Dès l’été 1913, Jules Chavat, qui était alors domicilié chez ses parents - Sylvain et Marie Blumat - à Vinay (Isère) correspondait avec Les Temps nouveaux ; il cherchait alors à se procurer « de bonnes poules pondeuses” et où pouvoir suivre des cours de dessin mécanique et industriel.

Il avait été signalé comme syndicaliste révolutionnaire à Grenoble(Isère) et sans doute en relations avec les compagnons de Genève.
En 1916 il avait envoyé des articles au journal Ce qu’il faut dire (Paris, 83 numéros d’avril 1916 à décembre 1917) de.Sébastien Faure

Venant de Pont-en-Royans (Isère) omù il était employé dans une usine électrique, Chavat, qui étaiit réformé temptaitre était arrivé à Lyon en novembre 1918. Il demeurait 98 rue Montgolfier à Lyon-Breteaux et était employé à la Société des Forces motrices du Rhône où il était le délégué CGT de son atelier.

Jules Chavat, inscrit au Carnet B. était, en 1932, trésorier du groupe libertaire Le Libre Examen du Rhône dont L. Lieugme était le secrétaire. J. Chavat habitait Orliénas (Rhône).
En octobre 1934 il avait été nommé secrétaire de l’Institut Francisco Ferrer, situé 1 place des Terreaux à Lyon et dont les buts étaient « La lutte contre la guerre, les taudis, pour la science et les arts. ». Il fut l’éditeur du bulletin de cet Institut Ferrer (au moins 2 numéros en février et mats 1935) publié par l’Imprimerie intersyndicale lyonnaise.

Militant pacifiste, Jules Chavat fut interné en 1939 à la prison de Montluc de Lyon.

Après la guerre J. Chavat collabora au journal Ce qu’il faut dire
fondé par Louis Louvet et Simonne Larcher (Paris, 60 numéros de décembre 1944 à novembre 1948). Puis il collabora à Les Nouvelles Pacifistes publiées par la Confédération générale pacifiste (Paris, n°1, octobre 1949 à n°9, avril 1950) dont les rédacteurs étaient Pierre Bergé et Louis Louvet et l’administrateur André Maille. A la même époque plusieurs de ses collaborations apparaissent dans la revue Pensée et actuionpubliée à Bruxelles par (Hem Dayn°1, 20 septembre 1945 à n°46, décembre 1952).

Jules Chavat est décédé en 1972.

Œuvres : — Crise ou débacle du capitalisme ; — Solution immédiate au problème du chômage ;

S’agit il de Jules Chavat qui, à l’automne 1908, était ouvrier meunier à Pont de Barret (Drôme) et tentait d’entrer en contact avec des compagnons de Montélimar ? (Le libertaire, 13 septembre 1908).


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