Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CHAUVEAU, Jules, Benjamin, Joseph

Né le 2 octobre 1845 à Beguet, commune de Magnils (Vendée) — mort en juin 1897 — Charron — Levallois-Perret — Roquencourt (Yvelines)
Article mis en ligne le 10 janvier 2007
dernière modification le 6 août 2024

par R.D.

Jules Chauveau (orthographié aussi Cheveau) et sa femme, la couturière Elvire Arsène (née Serrouin) avaient été impliqués dans les incidents du 1er mai 1891 à Clichy ; selon la police c’est sa femme qui portait le drapeau noir lors de la manifestation. Ils résidaient à Levallois 12 rue Paccard puis 119 rue du Bois et étaient considérés comme « dangereux » par la police.

Le compagnon Chauveau avait adopté en 1891 une des petites filles de Henri Louis Decamps, un militant qui avait été condamné à cinq ans de prison à la suite des manifestations du 1er mai. Chauveau étant décédé à Roquencourt en juin 1897, c’était un autre compagnon, Galau, ouvrier charron lui aussi, qui avait recueilli la petite fille âgée alors de neuf ans et sa mère (56 ans) pour lesquelles une souscription avait été lancée dans les colonnes du Libertaire.

Sa femme, Elvire Chauveau, avait été inscrite par le suite à l’état vert n°3 des anarchistes disparus et/ou nomades.


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