Mobilisé en septembre 1939, Henri Charbrière avait été démobilisé le 12 novembre 1942 au camp de Sathenay. En mai 1943 il entrait aux chemins de fer comme employé de bureau à Lyon.
En janvier 1946 il était affecté à la gare de Lyon à Paris. Il demeurait alors à Arcueil (Val-de-Marne) et était membre de l’Union des travailleurs espérantistes des pays de langue française. Abonné au Libertaire, il était en contact avec Fernand Robert et R. Joulin de la Fédération Anarchiste et de la CNT, et participait régulièrement aux réunions tant syndicales qu’anarchistes ayant lieu à Arcueil. A l’été 1949 il était de nouveau muté et retournait à Lyon.