Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DELEBECQUE (ou DELLEBECQ), Ernest, Louis, Joseph “Jules Marie LEGOFF”

Né à Lille le 7 juillet 1857 — Ouvrier ébéniste — France — Londres
Article mis en ligne le 13 août 2011
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Ernest Delebecque

Ernest Delebecque (orthographié aussi Dellebecq), dit Jules Marie Legoff s’était réfugié, avec sa femme et ses 5 enfants, à Londres au début des années 1890. A l’automne 1890 il avait été nommé trésorier du comité qui s’était alors formé à Londres pour organiser, dans le quartier de Fitzroy, une école socialiste dont la direction devait être confiée à Louise Michel. Les autres membres du comité étaient Ch. Clauss (secrétaire), Bernard, Capt et Nebout (commission de contrôle). C’est à son domicile, 28-30 Fitzroy Street que, chaque dimanche se réunissaient les compagnons et notamment E. Pouget, Francois Duprat, E. Malatesta, Santo Magrini, Armand Lapie, Clovis Sicard, etc. et que vers 1894 il aurait hébergé chez lui les compagnons Maréchal et Edmond Lémée. A cette époque son nom figurait en 1894 sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue d’une « surveillance spéciale aux frontières ». Il était fortement soupçonné par la police britannique d’être avec Ricken mêlé à l’écoulement de titres volés. Il était toujours à Londres en 1897.