Signalé comme « anarchiste militant », Jules Malin, qui militait auparavant à Bourges puis, en janvier 1892, était allé avec le compagnon Pierre Petit à Montluçon où tous deux travaillaient à l’usine Saint-Jacques, fut l’un des 50 militants anarchistes et socialistes révolutionnaires perquisitionnés dans l’Allier en janvier 1894 ; la police avait saisi à son domicile de nombreuses brochures. Le 19 février suivant, il fut l’objet d’une nouvelle perquisition qui se révéla infructueuse.
En mai 1897 il arrivait à Clermont-Ferrand en provenance de Montluçon. Selon un rapport de police “Dans le courant de 1892, à Montluçon, il avait organisé dans les carrières aux Justices une réunion anarchiste ; il ne fréquentait que des compagnons anarchistes parmi lesquels il se distinguait par ses discours révolutionnaires”. A Clermont-Ferrand il était employé comme fondeur chez Jacquet, rue Sainte-Madeleine, où, selon la police, “sa conduite était jugée convenable”.