Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AMELOT, Edouard, Louis, Arthur

Né le 25 août 1855 à Vouziers (Ardennes) — Peintre en bâtiment ; photographe — Beaucaire (Gard) — Saint-Étienne (Loire) — Algérie ?
Article mis en ligne le 21 juin 2011
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

En 1893 Edouard Amelot était signalé par la police comme anarchiste « dangereux » à Beaucaire (Gard) où il résidait depuis 1890 et faisait des conférences avec Charles Vachier. Tous deux étaient les principaux animateurs du Groupe d’études sociales de Beaucaire. Selon la police il avait notamment déclaré que « Le jour venu où il faudra prendre le fusil et descendre dans la rue, ul ne sera pas des derniers ».

En novembre 1893, il était représentant de la maison Paganel (huiles) de Marseille et avec un autre représentant de la même maison, Charles Vachier, avait été contrôlé lors de perquisitions anti anarchistes à Saint-Étienne. Tous deux s’étaient revendiqués comme anarchistes, mai en dehors de quelques écrits, la police n’avait rien trouvé permettant de les inculper.

Le 22 mars 1894, il s’était embarqué à Dunkerque sur le paquebot Océan à destination de Marseille d’où il serait parti pour l’Algérie y rejoindre Vachier. Il figurait toujours sur l’État récapitulatif des anarchistes du Gard du 26 décembre 1900.


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