Militant de Perpignan dans les années 1890, âgé de 22 ans, Louis Benezech avait quitté « La ville avec le compagnon Gustave Arnaud pour aller chanter dans les cafés » et était l’objet d’un avis de recherche.
En décembre 1895 il figurait sur un État nominatif des anarchistes ou des individus considérés comme dangereux résidant ou voyageant en Espagne. Il vivait alors avec son frère Albert (également fiché) à Barcelone, 93 calle Tamarit, chez leur père fabricant d’encre. Il était qualifié de “mauvais sujet, en relation avec tous les vagabonds et les anarchistes français » et avait été poursuivi pour “coups et blessures à agents”.
Au printemps 1896 le bruit courait qu’il aurait contracté un engagement volontaire dans un régiment de zouaves, ce dont doutait la police qui pensait plutôt qu’il était en train « de vagabonder en Algérie ».
Au début des années 1900 il fut inscrit comme “nomade” sur les états verts n°1 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades.