Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CHAMPS, Paul

FA-FCL — Paris
Article mis en ligne le 6 janvier 2007
dernière modification le 22 juillet 2024

par R.D.

Après guerre Paul Champs militait au groupe de Paris-est de la Fédération Anarchiste (FA). Le 13 septembre 1946, au congrès de fondation de la Fédération des Jeunesses Anarchistes (FJA) à Dijon, il était élu au Comité national de cette organisation comme responsable de la commission de presse avec comme adjoints Serge Senninger Ninn (Paris centre) et François Muñoz (Paris est) ; les autres membes du CN étaient Georges Fontenis (Paris est) secrétaire général, Louise Le Bourhis (Paris centre) secrétaire administrative, G. Mazocchi (Colombes) secrétaire aux relations internationales, René Busset (Ivry-Vitry) à la propagande, René Souchay (Paris nord) secrétaire au matériel, Raymond Robic (Paris est) responsable de la presse et des éditions, Marcelle Clavé (Toulouse) secrétaire à l’entraide et Louis Fassier (Paris est) trésorier.

La FJA publiait le bulletin intérieur Amitié dont était responsable L. Fassier et dont au moins deux numéros sont parus en 1946 (n°2, septembre-octobre). Paul Champs collaborait également à Jeunesse anarchiste (Paris, n°1, juillet 1946 à n°3, juin 1947) dont le gérant fut Charles Durand puis R. Robic. Et organe imprimé de la FJA. Il était ensuite nommé secrétaire de propagande de la IIe région (Paris) de la FJA et collaborait régulièrement au Libertaire, particulièrement à la rubrique Le coin des jeunes. Le 30 juillet 1949, il a été délégué au 22e congrès de l’organisation espérantiste SAT à Paris, dont il fit le compte rendu dans le Libertaire. Paul Champs a ensuite milité à la Fédération Communiste Libertaire (FCL).
Il habitait en 1950 au 7 rue Heliopolis (Paris 17) et figurait sur la liste des domiciles à surveiller par la police.


Dans la même rubrique