Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DRES, Juan Pablo

Né à Malaga le 2 mai 1905 — MLE — Espagne — France
Article mis en ligne le 14 mai 2011
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Selon un rapport de la Sureté générale de Paris, Juan Pablo Dres avait déserté le 12 août 1926 du 21e régiment d’infanterie basé à Saragosse. Après avoir gagné Barcelone, il s’était embarqué le 15 août sur un navire dont il débarqua le lendemain à Marseille. Il aurait été en contact avec Marius Tricheux — il avait un certificat de travail à son nom — et fut logé chez Traval, 52 rue des Amidonniers. Puis il alla à Nîmes où il fut logé par Raoul Reynaud et où Ludovic Pradier lui écrivit une lettre de recommandation pour le compagnon Navarro, 44 rue de l’Université à Montpellier. Il était également en contact avec Emilio Molins un anarchiste espagnol résidant à Nîmes. Lors d’un interrogatoire par la police le 18 août à Nîmes après son arrestation, Juan Pablo Dres affirma ne pas être anarchiste. Il refusa un engagement dans la Légion étrangère et fut laissé en liberté provisoire.


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