Au début des années 1920 José Aracil Cortés Pepin était membre de La Calatrava, une société naturiste et excursionniste et un très actif militant anarchiste. Persécuté par le patronat il fut l’objet de plusieurs tentatives d’assassinats par les pistoleros du syndicat libre. Accusé d’avoir participé à un hold-up à la Caisse d’assurances de Badalone, il fut arrêté en décembre 1923. Emprisonné au pénitencier du Dueso, d’où il souscrivait en 1926 à La revista Blanca, il s’y trouvait toujours en 1928. Libéré après la proclamation de la république il fut de nouveau arrêté en septembre 1932 lors d’une rafle policière.
Dès le début du coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut membre du Comité central des conseils d’ouvriers et soldats où il était chargé de l’intendance. Il fut l’homme de confiance de Dionisio Eroles Battlo le responsable CNT de la sécurité publique à la Généralité de Catalogne.
En mars 1939 il parvint à gagner Oran en bateau puis émigra ultérieurement au Venézuela où en 1946 il était membre de la Sous délégation de la CNT favorable à la tendance dite collaborationiste.