Lors de la guerre de 1870 contre la Prusse, Caio Zavoli avait fait partie des volontaires garibaldiens. Intégré dans l’armée des Vosges, il avait été très grièvement blessé le 21 janvier 1870 lors de la bataille de Dijon. Son frère avait été tué à ses côtés.

Ultérieurement il avait gagné Paris où sa femme parvint à ouvrir un commerce. Ce n’est que le 30 novembre 1881, qu’i parvint à obteni une indemnité en raison de ses bons services.r

En octobre 1883 il avait contesté à l’ancien anarchiste Cost, devenu député, de pouvoir représenter en France les révolutionnaires italiens. ILs’en était suivi une certaine haine qui, chez Costa, s’était traduite par une dénonciation de Zavoli à la Police. Début décembre 1883, Zavoli était l’objet d’un arrêté d’expulsion de France. Le 4 décembre s’était tenu à la salle Rivoli un meeting de protestation contre cette expulsion et dans lequel notamment Digeon et Montant avaient pris la parole.

Zavoli était membre en 1884 du groupe anarchiste de Nice Les fils de la misère constitué au printemps et dont les principaux membres étaient Giacobi, Sartoris, Vanucci et Matteucci. Il fut sans doute expulsé début 1885 comme l’ensemble des militants italiens du groupe. Fin septembre 1887 il fut condamné à 3 mois de prison pour infraction à l’arrêté d’expulsion. Libérable le 23 décembre, il fut, dix sept jours plus tard, extrait de sa cellule et reconduit à la frontière en voiture cellulaire.

Il avait été expulsé de France, où il travaillait alors comme cuisinier, par arrêté du 20 novembre 1883 et serait revenu à plusieurs reprises.

Caio Zavoli, au début des années 1890 était membre du cercle anarchiste italien de Paris avec notamment Cesare Cova.