Jean Cariat, qui était établi à Paris, avait refusé la mobilisation lors de la déclaration de guerre en 1914. Avec sa femme et sa petite fille, il était passé en Suisse où il allait participer au groupe éditant Le réveil anarchiste. Il y fut condamné à 2 mois de prison pour diffusion de brochures et de propagande anarchiste.
En 1922, avec Lucien Tronchet et des militants italiens, il fut le cofondateur du Syndicat international autonome des maçons et manœuvres, de tendance syndicaliste révolutionnaire. Il le présidera dans les dernières années jusqu’à sa dissolution en 1931, où, suite à une loi sur l’assurance chomage obligatoire, le syndicat fut contraint de fusionner avec la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB).
En 1928 il était abonné au bulletin Le Trait d’union libertaire organe en France des fédéralistes anarchistes de l’AFA.
Après la mort de L. Bertoni en 1947, il tint les comptes du groupe du Réveil et s’occupa des abonnements en Suisse au Libertaire parisien (15 abonnements en août 1948).
Jean Cariat, qui avait régilièrement participé aux activités du Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA), est mort à Genève le 4 août 1974.