Ouvier guimpier-teinturier, marié et père de deux enfants, Joseph Bunoz avait été membre du Comité républicain des réformes avant de devenir vers 1888 anarchiste. En 1891, après avoir logé un compagnon qui entreposait de la dynamite, et pour échapper à une arrestation, il passait en Suisse où il allait rester un mois. Revenu à Lyon il continua d’y militer et fut à plusieurs reprises perquisitionné.