Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DUBOIS, Jean (ou Joseph)

Né à Golta (Odessa) le 13 février 1870 — tué le 29 avril 1912 — Mécanicien — Choisy Le Roi (Val-de-Marne)
Article mis en ligne le 22 juillet 2010
dernière modification le 6 août 2024

par R.D.
Jean Dubois

Jean (ou Joseph) Dubois avait tenté en 1908 de former un garage coopératif à Courbevoie. Puis Alfred Fromentin lui avait avancé des fonds pour monter un garage sur le lotissement Le Nid Rouge de Choisy-le-Roi. En 1910 il était lié au groupe d’études scientifiques de paraf Javal. Avec ce dernier et Maurice Duflou (voir ce nom), il avait participé le 8 mai 1910 à l’attaque du local des Causeries Populaires au cours de laquelle il avait été blessé et Luis Sagnol blessé mortellement.

Il était en relation au début des années 1910 avec les illégalistes de la Bande à Bonnot. C’est dans son garage que Jules Bonnot, après avoir été surpris et avoir échappé aux policiers au Petit Ivry, s’était réfugié. Quelques jours plus tard, le 29 avril 1912, la police et l’armée cernaient le garage et après un siège mené devant une foule immense, le faisait sauter. Dans les décombres on trouvait le cadavre de Jean Dubois tué au début du siège et de Jules Bonnot agonisant.


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