Pedro Calvo Calvo était le frère de Isidro, Andrès, José et Jesus, tous militants anarchistes. Vers 1931 il avait appris le métier de vannier et profitait de ses tournées pour distribuer la propagande anarchiste dans toute la comarcale (Banaguas, Abay, etc). En 1932 il tarvaillait pour le chemin de fer du Nord où il était entré en 1929, et en 1934 appartenait au syndicat du bois.
Après la chute de Jaca aux mains des franquistes, il était parvenu à passer en France à Oloron d’où il avait regagné Barcelone et s’était enrôlé dans la 25e Division. Il allait combattre sur le front d’Aragon : dans les transmissions et les sapeurs de la 130e Brigade dans la zone de Huesca (Olivan, Broto) puis dans les services d’intendance de la 176e Brigade.
Exilé en France à la fin de la guerre il était interné au camp de Septfonds puis en septembre 1939 envoyé travailler dans une Compagnie de travailleurs aux mines de Gravan (Yonne). En 1940 il était à nouveau interné aux camps d’Argelès, de Bram, puis de nouveau Argelès. Réquisitionné pour aller travailler en Allemagne, il parvenait à s’enfuir en juillet 1941 et participait ensuite à la résistance contre les nazis.
A la libération, Il a travaillé comme forestier dans divers lieux (Arbusol, Illas, Canet, Perpignan, etc) puis a appartenu au MLE en exil à Perpignan. Il vivait avec Adelina, une infirmière qu’il avait rencontrée sur le front d’Aragon.
Pedro Calvo Calvo est mort à Perpignan le 14 novembre 1992 et a été incinéré à Canet village.
Œuvres : — Un arrancapinos de la provincia de Huesca ; — La sociedad liberal y sus contradicciones (Perpignan, s.d.) ; — Anexo (necesario) a un arrancapinos de la provincia de Huesca (Perpignan, 1991).