Né de Pietro et d’Adele Ventavoli, Aldo Demi avait émigré avec sa famille à Turin en octobre 1926. Après avoir fréquenté l’école primaire, il avait commencé à travailler dans un atelier de mécanique et n’avait pas tardé à fréquenter les milieux libertaires et à se lier à plusieurs militants dont Cornelio Giacomelli, Dario Franci, Muzio Tosi et Tillo Ticciani. En 1934, alors qu’il trvaillait à l’atelier des laminoirs de la FIAT, il était mis sous surveillance part la police politique.
A l’été 1936, avec son beau-frère Ilio Baroni, il tenta de s’expatrier clandestinement pour gagner l’Espagne, mzais tous deux furent arrêté par la gendarmerie française qui les ramena à la frontière.
En janvier 1937 il fut l’otganisateir d’une grève à l’usine de laminage de la FIAT et, après avoir refusé d’appeler à la reprise du travail, avait été licencié et condamné à un mois et demi de prison et à une amende de 150 lires.
Le 15 aoît 1937 il parvenait avec sa sœur Tina, son beau-frère Ilio Baroni, son frère Giuseppe et Dario Franci à passer clandestinelent en Suisse. Le 17 août Aldo Demi gagnait Paris où ol était acceuilli à Paris par Cafiero Meucci. Quelques jours plus tard il remettait une petite souscriptio,n pour Sante Pollastro qui venait d’être condamné en Italie à la prison à vie.
Par l’intermédiaire de Giustizi e lierta, il était volontaire en Espagne à partir d’octobre 1937, où il fut membre de la 1ere Compagnie, 4e Bataillon dans la 12e Brigade internationale Garibladi et combattit sur le front d’Aragon et du Levant. En septembre 1938, lors de la bataille de l’Ebre, il fut blessé dans la Sierra Caballs.
Passé en France lors de la Retirada en février 1939, il fut interné au camp d’Argelès –où il était signalé sous le nom Demo comme membre du groupe Liberta o Morte — à Saint-Cyprien et à Gurs. jusqu’en avril 1940 où il fut enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étranges (CTE) envotée à la fronière franco-belge pour y travailller aux fortifications de la Ligne Maginot. Fait prisonnier 0 dunkerque lors de la percée allemande, fut evoyé à pieds à destination de l’Allemagne, mais parvint à s’évader et en juin 1940 à gagner Bruxelles où il se mit en contact avec les coppagnons Dante Armanetti, Ateo Vannucci et Armando Bientinesi.Recherché par lea autorités italiiennes, il réussissait à se réfugier en France avec l’aide du milieu anarchiste italien de Paris et où il participait à la Résistance.
En 1945 il rentrait en Italie. Ouvrier à la FIAT-Ferriere de Turin, il participait au mouvement anarchosyndicaliste et libertaire et collaborait aux périodiques Era Nuova (Turin) et Il libertario (Milan). En 1946 il était élu représentant des travailleurs anarchistes au sein du comité exécutif de la CGIL de Turin. Il fut délégué à plusieurs confgrès anarchistes dont notzmment l, le congrès de la FAI à Livourne où il défendit lla lutte des classes et a necessité pour les anarchistes de l’interention dans les syndicats. En 1950 il était élu, en tant qu’anarchiste, à la commission interne de son usine. et fut l’un des fondateurs du groupe anarchiste Barriera di Milano
Cette même année 1950 il adhérait à l’organisation communiste libertaire GAAP (Groupes anarchistes d’action prolétarienne). Il fut l’un des délégués du groupe Barriera di Milano à la première conférence nationale des GAAP tenue à Gênes.
Il abandonnait les GAAP en 1952 et adhérait au Parti communiste et à la CGIL où il allait militer jusqu’à son décès survenu à Turin le 28 août 2000.