Fils de Mariano Arcal et de Ninache Berrenguer, Félix Arcal Berrenguer avait adhéré très jeune au mouvement libertaire et au syndicat CNT des paysans de Bujaraloz. Au début de la guerre civile il fit partie des groupes Fantasmas ; ces groupes intégrés à la Colonne Durruti étaient chargés d’arrêter et d’exécuter les militants franquistes et aussi les curés de la région. Ils auraient ainsi exécuté le curé de Bujaraloz. Selon le témoignage de Felix Arcal, Durruti n’était pas très enthousiaste vis-à-vis de cette activité et évitat plusieurs de ces exécutions. Lors de la militarisation des milices, à laquelle il était opposé, il partit pour Barcelone, puis revint finalement au front.
Exilé lors de la Retirada de février 1939, Felix Arcal a été interné dans divers camps avant d’être enrôlé dans une Compagnie de Travailleurs étrangers. Pendant l’occupation, il participa à la résistance dans un maquis en Bretagne. A la libération il s’installa dans les Landes et continua de militer à la CNT en exil. Felix Arcal est décédé à l’hôpital Leagne de Mont-de-Marsan le 2 mai 1963.