Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ABRARD, Henri, Charles, Jacques

Né à Nîmes (Gard) le 13 juin 1879 — Cloueur de bottines ; garçon de café — Nîmes (Gard)
Article mis en ligne le 5 décembre 2008
dernière modification le 12 juillet 2024

par Dominique Petit, R.D.

Henri Abrard était en 1896, avec Adrien Murjas et Julien Lonaty l’un des principaux fondateurs du groupe La Jeunesse anarchiste de Nîmes.
Il fréquentait régulièrement les réunions privées du groupe, tenus chez Dagre, 22 rue de la Vierge à Nîmes et dans les réunions publiques libertaires, il chantait des chansons anarchistes.

Il tenta d’organiser des tournées de conférences dans les communes des environs de Nîmes. Il était ami avec les anarchistes Sylvain Marius Gauthero, Alexandre Henri Dumas, Denis Pierre Fabre, Marius Antoine Fayolle, Eugène Fayolle, Giovanni Fenoglio.
Il donnait parfois asile à des compagnons de passage, notamment à Gauthero
En 1898, le groupe La jeunesse libertaire de Nîmes regroupait une douzaine de jeunes gens de 17 à 20 ans.

Auteur d’une agression nocturne commise dans la nuit du 24 au 25 décembre 1898, rue Turgot, il fut condamné le 7 mars 1899 par le tribunal correctionnel de Nîmes, à 4 mois de prison, par défaut. Ayant fait opposition, sa peine fut réduite à 2 mois, le 21 mars 1899. Il fut emprisonné à la maison d’arrêt de Nîmes du 1er juin au 30 juillet 1899.
Une collecte avait été faite pour lui au cours d’une réunion anarchiste à Nîmes.

Henri Abrard fut incorporé, le 16 novembre 1900, pour trois ans au 6e Bataillon de chasseurs alpins à Nice. Il figurait sur l’État récapitulatif des anarchistes du Gard du 26 décembre 1900.

Le 21 octobre 1903, libéré du service militaire, il était de retour à Nîmes où il demeurait chez sa mère, impasse de la Fresque.

En mars 1904, il effectua une période militaire de 28 jours à Nice. En juillet 1905, il quitta la ville de Nîmes avec son frère et sa mère.

Il s’agit vraisemblablement du Henri Hebrard (sic) qui en 1899 était membre du groupe Les libertaires réunis de Nîmes qui se réunissait au café des Terrasses.


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