Maurice Boissard, marié et père de trois enfants, avait été plusieurs années secrétaire de l’Union syndicale des travailleurs sur métaux. Mobilisé en 1914 dans l’infanterie, il avait été ensuite placé en sursis d’appel à l’usine Deperdussin — où il travaillait avant guerre — puis à l’établissement Nieuport.
En 1920 il était membre du syndicat des métaux, du syndicat des locataires et du Comité de reprise des realtions internationales. Abonné au Libertaire et à CQFD, il avait souscrit une action à l’imprimerie La Fraternelle de Sébastien Faure.