José F. Cortes militait à Iquique dans le mouvement libertaire. En 1927 il était membre du groupe Siempre qui luttait contre la dictature de Ibañez et publiait le journal Siempre dirigé par Abraham Diaz. Déporté cette même année à l’ile Mas Afuera, il partait après sa libération à Valparaiso d’où, recherché par la police, il allait se réfugier à Curico de juillet à décembre 1929 avant de retourner à Santiago et de réintégrer le groupe Siempre. En 1931 il collaborait au journal La Barricada composé dans un local de la rue Galvez ainsi qu’à la composition de deux manifestes rédigés respectivement par Pedro Nolasco et Luis Heredia. Suite à une dénonciation il était arrêté avec six autres membres du groupe : Pedro Nolasco, Abraham Diaz, D. Reyes, Luis Heredia, Barriga El Chico et un autre. Le procès allait durer 21 jours, mais suite à un accord passé entre les avocats et la loge maçonnique La Montaña, tous les inculpés étaient libérés après avoir versé une caution de 7000 pesos chacun. Toutefois, J. Cortes, méfiant, se cachait immédiatement, échappant à l’inverse de ses camarades à une nouvelle arrestation et à la rélégation à Aysén en Patagonie.
Dans les années 1950 José F. Cortes était membre de la section chilienne d’une Fédération anarchiste internationale.