Né de parents étrangers naturalisés français, Edouard Bohler, qui demeurait 7 rue de Normandie, militait au groupe anarchiste du Havre constitué autour de l’hebdomadaire L’Idée Ouvrière (Le Havre, septembre 1887-juin 1888) de L. Biquin. Marié et père de plusieurs enfants, il était signalé en 1892 comme étant le correspondant du journal Le Cri du peuple et se faisant remarquer dans les réunions ouvrières « par ses idées socialistes très avancées ».
Le 19 mars 1892, comme Lepiez et Inglebert, il avait été l’objet d’une perquisition
En 1894 son nom figurait sur un carnet d’adresses appartenant à Sébastien Faure qui avait été saisi lors d’une perquisition en juillet ou août chez le compagnon Leydet à Aix-en-Provence.
En 1913, suite à la campagne antimilitariste contre la loi de trois ans, il fut, comme de nombreux autres militants anarchistes et syndicalistes, l’objet de perquisitions.