Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BIDOLI, Giovanni

Né 26 avril 1902 à Banne — mort en déportation à l’automne 1944 — Trieste
Article mis en ligne le 25 novembre 2006
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

En 1920 Giovanni Bidoli s’était réfugié en France dont il était expulsé une première fois. Revenu en France en 1927, il allait au Luxembourg en 1930. En février 1931 il était une nouvelle fois expulsé de France et partait alors pour l’Espagne dont il était expulsé en octobre et gagnait alors le Portugal où il était arrêté à Porto et extradé vers Palerme le 6 novembre. Arrêté dès son arrivée par les autorités fascistes il était envoyé pour cinq ans au confinat de Ponza. Libéré le 8 janvier 1938, il était immédiatement condamné à cinq nouvelles années de confinat et envoyé à Trémite, puis à Ventotene jusqu’en 1943. Dès sa libération en septembre 1943, il participait à la résistance dans la région de la Venetie. A Trieste il assurait les contacts avec les groups partisans de a division Garibaldi. Arrêté par les Allemands en juin 1944, il était déporté d’abord à Dachau, puis en juillet à Flossenburg et enfin le 30 octobre à Zwckau (matricule 74499 et 12998). où il décédait à l’automne 1944.


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