Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DIESTE PEREZ, Luis

Né le 22 mars 1916 à Ayerbe (Huesca) — mort en déportation en février 1943 — Instituteur — CNT — UGT — Ayerbe (Aragon) — France
Article mis en ligne le 29 avril 2008
dernière modification le 7 août 2024

par R.D.

Militant de la CNT d’Ayerbe (Huesca) José Luis Diez Pérez était instituteur au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936 et était parvenu à gagner les lignes républicaines. Il adhéra par la suite à l’UGT et aux Jeunesse socialistes unifiées (JSU) avant d’être commissaire politique sur le front d’Aragon. Exilé en France en février 1939, Luis Dieste Pérez avait été interné aux camps du Barcarès et de Saint-Cyprien. Il fut ensuite enrôlé dans la 118e CTE pour aller travailler aux fortifications de la Ligne Maginot. Fait prisonnier à Dunkerque le 4 juin 1940 lors de la percée allemande il fut interné au Stalag XVII-B puis déporté le 19 décembre 1941 avec 340 républicains espagnols au camp de concentration de Mauthausen, Kommando Steyr où il est décédé le 1er février 1943 d’une « infection intestinale ». Selon le témoignage recueilli par Mariano Constante il aurait en fait été achevé « à coups de crosses et après avoir été torturé pour avoir refusé de dénoncer un autre espagnol qui avait volé un bout de pain ».


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