Après l’arrestation à Brest le 5 janvier 1919 de plusieurs compagnons, dont Alain Le Duff et E. Babouot, accusés de propagande antimilitariste et de complot contre la sureté de l’État, la camarade Bertin avait participé très activement avec Jules Garaux à la campagne menée en leur faveur. Elle logeait les compagnes des emprisonnés et allait régulièrement les ravitailler à la prison de la rue des Rochettes à Nantes. Après leur acquittement le 31 mai 1919 et leur libération, elle les acceuillera et organisera une grande fête à son domicile. Elle est décédée à Chantenay en 1933.
Il s’agit sans doute d’Émilie Bertin (née Carcouet), mère d’Eugènie Bertin également fichée comme militante anarchiste.