Alberto Cartagena avait émigré encore très jeune à Barcelone où il fit de nombreux métiers dont celui de chauffeur de taxi ce qui rendit de bons services à l’organisation pendant les périodes de clandestinité. Il était alors membre du syndicat CNT des transports.
Exilé en France en février 1939 lors de la Retirada, il avait été nommé début 1946 au secrétariat de la Fédération nationale de l’industrie pétrolière en exil dont le secrétaire était José Méndez et le trésorier José Querol. L’année suivante il était le responsable juridique de la FL-CNT de Carcassonne (Aude) aux cotés de José Muñoz (secrétaire), Juan Cor (vice-secrétaire), Juan Benet (trésorier) et Dionisio Miranda (presse et propagande).
Il fut ensuite membre de la FL-CNT d’Auch. Au début des années 1960, il était le président de l’Alliance syndicale (CNT-UGT-STV) locale. Alberto Cartagena, qui résidait 20 rue Dausmesnil et aimait animer les fêtes de l’exil avec sa guitare, est décédé à Auch le 16 octobre 1989.