Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ABEILLE, Albert

Né à Macon (Saône-et-Loire) en 1859 — Horloger — Marseille & Saint-Savournin (Bouche-du-Rhône)
Article mis en ligne le 23 octobre 2006
dernière modification le 5 août 2024

par R.D., René Bianco

En janvier 1880 Albert Abeille fondait avec Daumas et Guiot le cercle révolutionnaire Le Tocsin. Il était à cette époque en rapport avec les compagnons de Lyon. L’année suivante il signait l’appel en faveur de Jessa Helfmann et participait au meeting organisé au Grand Bosquet pour protester contre la répression en Russie. Il a été arrété avec Buisson le 20 juillet 1884 lors d’une manifestation de chômeurs et relaxé huit jours après. En 1891 il était membre du groupe Les Révoltés qui siègeait rue Fortia. Il s’installait en 1892 avec sa femme et ses deux enfants à Saint-Savournin. Il y donnait des conférences dans les cafés et cherchait selon la police à « créer une agitation dans les centres miniers de Saint-Savournin et de Gardanne. » Il collaborait également au journal hebdomadaire L’Agitateur (12 n° du 1er mars au 15 mai 1892) qui avait été lancé grace aux bénéfices des conférences antireligieuses de Sébastien Faure et qu’il diffusait dans les localités voisines. Cette activité lui valut d’être inscrit à l’État n°1 des anarchistes dangereux. On perd sa trace vers 1893


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