Primo Bassi avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire à la presse duquel il collaborait activement, en particulier à Umanità nova et à Sorgiamo ! (Imola) dont il était l’un des rédacteurs. En 1920-21 il était le secrétaire administratif de l’Union Syndicale Italienne (USI) d’Imola. Il était arrêté dans une brasserie àImola le 10 juillet 1921 par un groupe de fascistes, accusé d’avoir participé à l’assassinat d’Edgardo Gardi un fasciste local et était passé à tabac. Ilétait condamné le 23 octobre 1922 à vingt ans de prison par la cour d’assises de Bologne. Le 8 octobre 1929 il était envoyé au confinat des iles Lipari pour trois ans. Libéré le 7 février 1932, il retournait en Romagne à Faenza puis à Castelbolognese où jusqu’en 1943 il allait travailler comme mécanicien puis comme vendeur de frites ambulant. En février 1943 il retournait à Imola et participait à la Résistance. Il était alors membre du Comité de libération Nationale d’Imola. Aux côtés notamment des compagnonsVindice Rabitti, Ulisse Merli, AladinoBenetti Étattilio Diolatti, il contribua à la formation de la première Brigade partisane d’Imola la Bianconcini.
Après la libération, il a milité à la Fédération Anarchiste Italienne (FAI) et a participé à la reconstruction du mouvement libertaire à Imola en Romagne. En novembre 1950, suite à une machination judiciario-policère, il avait été poursuivi pour "ammoralité", détenu 3 mois, avant de bénéficier d’un non lieu.
En 1953, lors du congrès de la FAI, il avait été nommé à la commission de correspondance.
Primo Bassi, qui était le père de deux enfants, est mort à Imola le 5 août 1972.