Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ARNAU CAPACES, Luisa, Miguela

Née à Valderrobres (Teruel) en 1920 — morte le 10 décembre 1998 — FIJL — MLE — SIA — CNT — Valderrobres (Aragon) — Barcelone (Catalogne) — Montpellier (Hérault)
Article mis en ligne le 27 octobre 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Âgée de 16 ans lors du déclenchement de la guerre civile, Luisa Arnau Capaces avait adhéré à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Valderrobres (Teruel). Lors de l’avancée des franquistes en Aragon, elle s’était réfugiée en Catalogne où avec un autre compagnon et l’aide de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) elle avait participé au lieu dit « La Begueda », près de Capellades, une colonie d’enfants et d’adolescents évacués de Madrid, dont sa sœur Rosaura fut la secrétaire et qui avait été organisée par J. Bautista Albesa Segura.

Exilée en France lors de la Retirada, elle était envoyée avec plusieurs autres jeunes en Belgique pour être recueillis par des familles belges. Lors de la débâcle de 1940, elle parvenait avec d’autres à revenir en France et à rejoindre sa famille en Dordogne, puis à partir de 1942 s’installait à Montpellier où elle allait devenir la compagne du compagnon Bergos. Militante de la CNT en exil, Luisa Arnau Capaces est décédée à Montpellier le 10 décembre 1998.


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