Autodidacte, Léon Bonnery qui avait eu un début de vie difficile et sans grande instruction avait constitué la doctrine des Naturiens égalitaires mêlant naturisme, anarchisme et systématisation sociale. Il fonda à Montrouge (Seine), 115, avenue d’Orléans, où il avait un petit débit de vins qui servait de lieu de réunions, l’Université des naturiens égalitaires. Au début des années 1910 il était membre du groupe Les Réfractaires animé par E. Armand et Jacon et du groupe Les Naturiens égalitaires dont le secrétaire était Henri Zisly.
Il collabora à la première série du journal La Vie naturelle (Paris, 7 numéros d’avril 1907 à décembre 1913) d’Henri Zisly. C’est dans sa boutique que se tint le 21 février 1915, à l’initiative d’E. Armand, une réunion d’une vingtaine de compagnons, dont Mauricius et sa compagne, Georges Gillet, Henri Zysly, Favier et Émile Renaud, dans le but de reprendre contact et de l’attitude à adopter face à la guerre. Léon Bonnery est décédé le 8 février 1916.
Œuvres : — Le Maître des Dieux ; — Le Naturien égalitaire Bonnery et l’Eternel Tondu ; — Ma besace à travers la vie, 1912, 16 p.