Militant de la CNT de Tolosa (Guipuzkoa), où il s’était installé avec sa famille après la proclamation de la République, Juan Alvarez Ferreras, frère aîné de Felix, y travaillait comme coiffeur. Sa participation au mouvement révolutionnaire d’octobre 1934 lui valait d’être emprisonné plusieurs mois à la prison d’Ondarreta (San Sebastian) et au fort de Guadalupe (Irun)… Lors d’une grève des transports de la région nord il fut également emprisonné trois mois à Ondarreta.
Milicien pendant la guerre au bataillon Malatesta, il a participé aux combats à San Sebastian, Bilbao, Irun et Santander où il fut fait prisonnier par des troupes italiennes. Emprisonné puis envoyé dans un bataillon de travailleurs forcés, il participait à la reconstruction de Belchite avant d’être rapatrié en France en 1941, où accusé de « désertion » il était interné au fort de Montluc puis remis aux autorités allemandes au titre du service du travail obligatoire pour aller travailler en Allemagne.
Revenu d’Allemagne à la fin de la guerre, il militait à la fédération locale CNT de Montluçon (Allier) où il travaillait à l’usine Dunlop avant d’émigrer en 1952 au Canada dans la province de Québec puis à Los Angeles (Californie) où il continuait de collaborer sous le pseudonyme de Ibero Galo à la presse de l’exil dont le Combat syndicaliste, Espoir, Cenit et La escuela Moderna (Calgary).
Juan Alvaez Ferreras est décédé le 29 août 1999 à Los Angelés.