Claude Delaye (parfois orthographié Delayel) avait été socialiste avant d’être gagné à l’anarchisme. Il aurait hébergé à plusieurs reprises des compagnons de passage à Amplepuis. Lors de la grande rafle du 22 avril 1892, préventivement à la manifestation du 1er mai, Claude Delaye avait été l’objet d’un mandat d’arrestation et avait été poursuivi pour « association de malfaiteurs ». La perquisition à son domicile n’avait donné aucun résultat. La police le considérait comme un simple d’esprit « dont les jugements avaient été faussés par les journaux et les prédications anarchistes ». En mai il bénéficia d’un non-lieu.