Fils d‘émigrés espagnols à Buenos Aires, Antonio Carnicer Marin avait été envoyé en Espagne pour y suivre des études de musique. Après avoir été diplômé comme trompettiste à l’âge de 19 ans, il avait été appelé au service militaire où à Gérone il avait été nommé clairon. Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936 il se trouvait en permission à Ricla (Saragosse) et avait été immédiatement envoyé à Saragosse dans les rangs de l’armée franquiste. Il désertait peu après avec les soldats dont il avait la charge et passait en zone républicaine. Cette désertion lui avait valu d’être condamné à mort. Il avait par la suite combattu dans la 27e Division où il sera nommé capitaine.
Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné au camp du Barcarés puis enrôlé » dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) dont en 1942 il parvenait à s’enfuir et à gagner la région de Chartres. Arrêté par les allemands, et destné au Service du travail obligatoire (STO), il parvenait à, s’évader au bout de 6 mois et à regagner Chartres où il s’intégrait à la Résistance
Après la Libération il avait milité à la CNT de tendance collabirationiste et avait été nommé secrétaire de la FL de Chartres. En 1949 il gagnait Paris où il continuait de militer jusqu’à son décès le 19 mars 1958 dans un accident de moto.
Il avait pour compagne Josefa Estruch Pons.