Au début des années 1890 Emile Andreis avait résidé à Lausanne où il avait notamment fréquenté les compagnons Marius Dalmasso et Marius Siccaud (ou Siccand) également typographes. Puis en novembre 1894 il était allé travaillé dans une imprimerie de Nice où il demeurait 10 rue de l’Hôtel des Postes et ne fréquentait pas les groupes locaux. En mars 1895 à Antibes il avait contracté un engagement volontaire de 3 ans au 112e régiment d’infanterie basé à Perpignan et où il fut soumis à une surveillance spéciale.
En 1901, il travaillait depuis 2 ans dans une imprimerie à Monaco où il résidait et où il avait été menacé d’expulsion « à la moindre incartade ».
En janvier 1906, il demanda sa radiation des listes d’anarchistes, ce qu’il obtint en août 1906.